Bientôt 41 ans, une diminution contrainte de mon temps de travail, l'automne, la question de la reconversion s'impose, des idées nouvelles…

Mais voilà, mes envies fluctues, je m'emballe à 200 % pour une idée, puis 2 jours après tout retombe sans même que personne ne m'est sapée le morale…

Je crois vraiment être incapable d'entreprendre quoi que ce soit, toute idée tombe à l'eau car mes compétences sont très limité. Cela ne me déprime pas encore. Mais bon, le temps est compté entammé une autre activité demande d'être sûr de la bonne direction, de ses capacités à la réaliser.

Pour quoi suis-je vraiment faite ? 

De quoi suis-je capable ?

La semaine qui suivie la séance d'hypnose fût très agitée nerveusement.

Je ne pouvais plus supporter la présence de mes proches, sans cesse en train de crier, de m'emballer nerveusement.

Bref, j'étais à 2 doigts de tout envoyer boulet, envie terrible de fuir cette maison et leurs hôtes.

Avec juste un petit boulet (ma fille) nous sommes partis chez mes parents en train à Grasse. A partir du moment ou j'ai quitté les lieux, j'ai senti mon rythme cardiaque baisser.

Stéphane, un ami, m'a proposé de porter une pierre "la moldavite" (météorite de Moldavie) pour m'aider à continuer le travail d'hypnose, cette pierre stimule et équilibre tous les centres énergétique et les méridiens. Quand je l'ai mis autour de mon cou, une chaleur c'est étendue dans tout mon corps peu de temps après. Mes joues étaient en feu, l'energie circulait des pieds à la tête. En la déplaçant à mon poigné gauche, la chaleur c'est atténuée. Mes doutes sur les effets des pierres s'affaiblissaient.

J'ai rarement passé plus de 3 jours (surtout ces derniers temps) sans me sentir aussi zen. 

Seul point critique, nous avons tous chopé au 3ème jours une gastro ou intox alimentaire. Ça faisait 3 mois qu'on ne s'était pas vu, à noël, ou nous étions tous tombés malade (grippe) et du coup les tentions montés entre chacun de nous. De là j'avais voulu prendre des distances, car malgré que rien n'avait réélement "pété", j'étais repartie avec une colère, des haines contre mes parents et moi même. Étonnant tout de même de retomber encore tous malade… Il me semble que je suis passé à côté d'une discution sur mon état présent qui concernait chacun d'entre nous, je ne sais pas…

Le retour au bercail fût difficile, toujours sur tension, finalement mon état m'était en cause ma vie dans cette maison, mon compagnon, sa façon de vivre, qui me mettait sous tension quasi permanente. Aussi mes obligations familiales qui me pesaient en ce moment. Besoin de voir autre chose. La crise de la quarantaine ?

Bref j'ai quand même la sensation d'être dans un état de transformation depuis cette séance.

J'ai l'impression de me sentir plus sur de moi, je sais mieux ou je veux aller et ce qui est bon pour moi. Je crois qu'en agissant pour mon bien, j'ai plus de respect et de compassion envers ma personne.

Encore une fois un livre m'accompagne, (prêté par hasard par ma belle sœur), dans cette quête du bien être intérieur : "Les quatre accords Toltèques". Prendre concience des parasites qui nous polu l'esprit au quotidien, se libérer du conditionnement collectif.

Pourquoi j'arrive pas à vivre sereinement

Toujours tendu

Jamais en accord avec ce que j'aime

c'est ridicule de vivre ainsi

merde

La journée qui suivie de ce rendez-vous était plutôt positive, un peu comme si j'avais récupéré un dû, une partie de moi. 

À partir de mardi tout a commencé à se brouiller dans ma tête, j'ai ressenti de la colère envers mes proches, je redevenais la mauvaise mère (et femme) colérique, envie de me mettre en retrait, de voir personne. Envie d'envoyer boulet tout le monde.

Physiquement je ressens une grande fatigue, je tremble nerveusement dès le matin, je m'essouffle, mon cœur bat vite, j'ai une douleur dans la poitrine. J'ai une sorte d'angine, côté droit dès le mardi, c'est passé à gauche jeudi.

J'en peux plus, tout va mal, plus mal qu'avant, j'ai envie de pleurer. 

J'essaye de me persuader que tout est dû au fait d'avoir remuer de vieux souvenirs et que mon corps est dans la transformation…

j'attendrais votre réponse pour me poser d'autres questions.

De suite après cette séance, des mots, des souvenirs reviennent à ma mémoire.

Mon père m'a aussi légué son esprit critique. Mais ce n'est pas l'aspect positif de celui-ci. Pas celui qui fait se poser des questions, analyser, réfléchir. Non c'est plutôt celui qui critique pour contredire, c'est l'aspect superficiel et inutile et surtout chiant pour les autres. 

Ma mère m'a donné son jugement facile, celui de l'habit qui fait le moine, sa méfiance, ses angoisses, son hypocondrie, sa difficulté de franchise.

Les fois ou je faisais de grosses conneries, mes parents ne m'adressaient plus la parole, j'avais juste droit à des regards durs, mais aucun mots.

Je me suis construis dans le non-dit. je crois que j'ai grandi avec de fausses croyances.

J'ai toujours voulu être l'autre, j'ai toujours cru que l'autre était mieux que moi.

Quand je vais mal aujourd'hui, je suis méprisante envers mes proches, mesquine, de mauvaise foi, têtue.

Plus d'un mois a passé depuis la première séance et beaucoup de questionnement, ainsi q'un état émotionnel fluctuant vers le négatif ma accompagné.

Savoir s'il fallait finalement changer/supprimer mes troubles, ou vivre avec, car cela faisait partie de mon personnage… 

J'y suis allée à reculons en me demandant pourquoi encore dépenser 80 euros ?

D'abord je lui ai expliqué mes doutes sur ce travail, pourquoi continuer à travailler sur mon problème de concentration… Et puis en discutant je lui parle de mon enfance avec mes parents, du fait que je ne me sentais pas présente comme personne à part entière, que je me reprochais toujours d'être ce que j'étais et que je n'avais pas confiance en moi.

De là la séance à débuté et on est allé faire un tour dans le passé, j'ai visité plusieurs appartements/périodes, les pièces étaient vides, les souvenirs figés. Et moi je n'était pas là.

Elle m'a demandé quelle émotion j'avais en visitant ces lieux, j'en avais aucune mais je lui ai dis : le cafard. Chose que j'ai toujours quand je reviens sur la côte. Étonnant. C'est sortie sans même avoir réflechi ou ressenti.

La piste se précisait…

Avais-je le sentiment d'être seule ? Oui

De ne pas être comprise ? un petit oui.

Pourquoi ? Car je ne parlais pas. 

Pour quelle raison ? Je ressentais de la gène, de la honte à m'ouvrir à eux.

Mon père en particulier, ne m'avait jamais écouté avec sérieux, il répondait toujours sur un ton ironique. Rien n'est pris au sérieux. 

Elle me demande alors, que manquait à mon père pour qu'il devienne plus sérieux, à l'écoute ?

" La confiance en lui ", je lui ai répondu.

Elle me propose de lui en donner. Puis de lui en prendre aussi.

Bref je redonne à mon père ce qui lui appartient, tout en lui faisant partanger ce que je récupère de la séance : de la confiance en moi, mon identité.

Puis je ressois, j'accueil mon être, comme un enfant, dans mes bras. Je ressens une chaleur dans mon ventre. De la joie. 

Elle me replonge dans une scène de ma vie parmi les miens. Elle me demande qu'est ce qui a changé ? Je regarde avec attention les personnes attablés dans la cuisine et là je me vois assise avec ma famille.

Je lui dis : Je suis là !

 La séance se finit, nous parlons des répercutions qu'elle aura, de mon fils. Peut-être lui aussi ira faire sa séance. 

Linotte n'est pas une sotte,

quand elle décroche de la réalité,

elle peut s'envoler très haut !

Alors ses yeux se voilent, se fixent

elle se met en mode veille

même si une part d'elle même continue de faire face,

elle n'est plus vraiment là…

un peu hors service,

c'est la deconnexion.

Quand son locuteur pose une question…

Linotte redescend

recompose le monologue

pour savoir quoi répondre.

Il lui arrive de mal tomber

poser une question inapropriée

répondre à côté…

Mais sinon c'est tout con

elle dit oui ou elle dit non, selon.

Personne ne sait comment elle fait

pour retomber si souvent sur ses pieds.

j'étais partie pour régler un problème de stress, celui qui pèse sur les rapports familliaux au quotidien. Et arrivée chez l'hypnotiseuse, je décidais plutôt de m'attaquer à mon "problème" de concentration. 

En allant à la médiathèque avec ma fille je tombe sur un album illustré "la tête ailleurs" de Marie Dorléans. Magnifiquement illustré, je le lis et me vois dedans comme dans un miroir, sauf que pour l'auteure, c'est un don merveilleux de pouvoir s'échapper ainsi de la réalité…

Pour moi ce n'est pas tout à fait la même… Pour imager ma situation, ce serait comme si ma tête s'envolée comme un balon de baudruche mais que j'essayais en vain à la faire redescendre. Ce qui fait que je ne me laisse pas la possibilité de rêver car je suis bloquée entre deux étages !

Voilà ce qui faut que je demande à cette thérapeute ! laissez-moi m'envoler bordel ! 

La séance à durée environ 1h30. J'ai commencé par sortir ma liste de tracas, en entament le chapitre "éducation spontanée".

On en retient essentiellement le problème que j'ai à écouter ou à entendre mon fils en locurence et mon entourage en général. Et cela nous ammène à parler de mon côté étourdi, rêveuse, du mal que j'ai à me concentrer.

Elle décide donc de me partir là-dessus, la concentration.

De là elle me dit qu'on va débuter la séance non pas par de l'hypnose mais par de l'EMDR. J'avais entendu parlé déjà par une copine qu'avait testé sur elle en me disant que c'est rapide et efficace. Comme l'hypnose. La thérapeute m'explique qu'elle veut d'abord effacer des "traumatismes" (je crois pas en avoir mais bon…)

Et en faisant remonter le dernier souvenir douloureux dû aux conséquences de mon étourderie, l'image d'une scène au boulot, ou après avoir bosser sur un fichier assez long et éprouvant, ma cliente

et une de ses collègues viennent spécialement à l'agence pour régler mon compte ! S'en suivi des reproches sur mon travail blaclé pleins d'erreurs d'inatention, là je me suis revue à l'école face à la maîtresse, une horreur, je ressentie de la honte, une colère coontre moi-même, et une tristesse le tout localisé au creux de l'estomac. Les larmes étaient pas loin de montaient mais cette fois je fis un barrage, pour éviter de mettre tout le monde mal à l'aise. Bref de cette image elle me fit répéter les phrases, je suis triste, je suis en colère, en balançant mon regard de gauche à droite d'en haut en bas… L'image ensuite était celle de ma rentrée à la… maternelle je crois… ? Ma mère me dépose à l'école, je pleurs elle essaye de dédramatiser mais rien n'y fait, je me sens submérgée par la tristesse et le sentiment d'être abandonné…

Les larmes commencent à couler, l'excercice se prolonge car en voulant me faire disparaitre cette image de tristesse, l'envie de pleurer était toujours un peu là. Dû coup nous n'avons pas eu le temps de faire de l'hypnose sur la concentration, ce sera la prochaine étape.

Elle m'a fait comprendre que mon problème à me concentrer pourrait venir de ce moment en autre, ou la séparation avec ma mère, je me serais séparée de la réalité et détaché de moi pour moins souffrir, et fait que je serais souvent absente… 

Après cette séance je me sens un peu vidée, plutôt sereine, et "connecté". J'ai quand-même failli enboutir une voiture du côté passager (là ou mon fils se trouvait), j'avais bien regardé pourtant… On s'est croisé frolé personne à claxonné… cela avait l'air d'être iréél… On a eu très chaud quand-même !

Il y a bien des choses en moi qui ne m'appartiennent pas, dont je me débarrasserais avec plaisir. Comme mes envies d'être méchante, de culpabiliser l'autre, de faire du mal quand je suis à bout ou juste fatiguée et nerveuse. Ou cette peur de dépenser trop, de donner trop de moi. Le manque de confiance en moi. La peur d'aller vers les autres. Ce besoin de toujours tout ranger, pour me sentir mieux.Et surtout tout ce qui touche l'education spontanée, les reproches alors que l'enfant est tombé, les phrases moralisatrices qui blessent, l'absence de patience dans l'échange… etc…

Y'a aussi que j'oublie tout, surtout ce qui m'intérésse, les titres des livres, des films que je vois, les histoires alors qu'elles m'ont marqué et cela m'empêche d'avoir de vrais conversations avec les gens ce qui m'isole toujours +. 

je me sens souvent nulle, bête et inculte. Mais je pense que tout ça vient du fait que j'ai pas confiance en moi et aussi j'ai pas trop d'amour propre, je suis d'un naturelle feignasse et pas très brillante, du coup voilà ou j'en suis ! j'ai aussi une pietre opinion de moi mais je pense qu'elle quand meme lucide.

Bientôt je vais aller faire une séance d'hypnose. Je récapitule tout ce qui me gène en moi et qui me viens je crois de mes ancêtres. Elle est censé remplacer mes habitutudes négatives par d'autres plus positive et qui ferait vraiment partie de moi.